A l’occasion des élections générales, plus de 80% des italiens n’ont pas voté pour la majorité politique pro-européenne au pouvoir du Parti Démocrate (PD) dirigé par Matteo Renzi. Ce dernier, qui fut parfois décrit comme l’Emmanuel Macron italien avec la version authentique et française, a démissionné de la présidence de son parti après n’avoir récolté qu’un peu moins de 20% des voix.
Les partis « anti-système et eurosceptiques », 5 Stelle et Ligue du Nord, ont raflé la mise avec plus de 30% des voix chacun et un avantage pour Matteo Salvini de la Ligue, allié à Forza Italia de l’insubmersible Silvio Berlusconi et qui revendique désormais le pouvoir.
« L’Italie a décidé de ne plus tolérer l’intolérable, » se réjouit Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France (DLF) et député de l’Essonne. Signe d’une recomposition politique durable, ce résultat électoral italien « montre ainsi la voie aux autres peuples du continent, France en tête, » ajoute-t-il.
Rappelant qu’Emmanuel Macron n’a réuni que moins de 24% des votes des Français au premier tour de l’élection présidentielle 2017, Nicolas Dupont-Aignan imagine probablement que le chef de l’Etat pourrait ainsi connaître le même sort que Matteo Renzi après ce « KO de l’Union européenne (UE) par les Amoureux de l’Italie ! »
Après de nombreux résultats électoraux similaires, l’UE semble bel et bien au tapis et le décompte de l’arbitre est bien avancé.
#Elezioni L’Union Européenne mise KO par les Amoureux de l’#Italie !
“Cette victoire correspond parfaitement à la dynamique de rassemblement.
Plus que jamais, l’union des #AmoureuxDeLaFrance est nécessaire.”Retrouvez mon dernier communiqué de presse. pic.twitter.com/UC7RbqYbeE
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 5 mars 2018